Elle étudie l'impact, c'est à dire l'explosion ou la pénétration dans un obstacle. Les balisticiens déterminent encore les principes régissant le nombre, la taille, la vitesse et la répartition dans l'espace des éclats produits par la détonation des charges explosives d'obus.
Les dégâts sur la cible dépendent de l'arme à feu utilisée mais aussi des munitions.Ces dégâts sont souvent des plaies comme la perforation de la peau et des tissus musculaires. Les dommages causés dépendent essentiellement de la partie touchée. Lors de la pénétration de la balle, celle-ci repoussent latéralement la chair qui entoure son chemin, ce qui forme une cavité plus ou moins large selon la vitesse et le type de la balle. L'élasticité des tissus musculaires fait que cette cavité n'est que temporaire, d'où son nom de "cavité temporaire" (voir vidéo ci-dessous).
De plus, lorsque la balle entre en contacte
avec la cible, elle propage une onde de choc, dépendant de la vitesse
de la balle, qui peut provoquer des dommages à certaines zones sensibles
telles que les nerfs, les vaisseaux sanguins, les os qui peuvent être
mortelles.
- Si un muscle est touché, cela provoque une invalidité fonctionnelle, c'est-à-dire que les mouvement seront difficiles voir impossible.
- Si des vaisseaux sanguins sont touchés, il y aura une hémorragie qui peut provoquer une mort rapide.
- Si un organe est totalement ou partiellement détruit, cela peut provoquer une mort immédiate (s'il s'agit du cœur ou du cerveau), une mort plus longue (s'il s'agit des poumons) ou encore un handicap comme la paralysie ou les problèmes mentaux (s'il s'agit de la moelle épinière ou du cerveau).
- Si un os est touché, il peut se fragmenté et faire de chaque morceaux une balle secondaire qui part dans une direction en faisant des dégâts sur son passage. La balle aussi peut se fragmenté en entrainant des lésions dans le corps. Dans ce cas, l'orifice de sortie est souvent bien plus important qu'à l'entrée de la balle dans le corps, avec fréquemment de grosses pertes de sang.
Pour analyser les plaies causées par le projectile sur un corps, les
experts balistiques ont recourt aux stimulants tels que la gélatine, la
plasticine, le savon balistique, les planches de sapin, la peau de lapin
ou de cochon. Ceux-ci doivent reproduire au mieux les propriétés des tissus musculaires du corps (voir vidéo ci-dessus). La meilleure est la gélatine balistique à 10%.
